
Pour évoquer avec ses hautes autorités la situation au Haut-Karabakh, une délégation de parlementaires français part en Arménie demain samedi 24 octobre 2020. Le député ModeM de la 3e circonscription de la Dordogne Jean-Pierre Cubertafon, qui est un des vices-présidents du groupe d’amitié France-Arménie, sera du déplacement, comme l’indique un communiqué qu’il a diffusé ce vendredi 23 octobre.
« Afficher notre soutien aux civils du Haut-Karabakh », mais aussi « plaider pour une résolution pacifique » du conflit qui y sévit, ce sont les deux motivations du groupe de parlementaires français qui s’envolent demain samedi 24 octobre pour l’Arménie. Le député MoDem Jean-Pierre Cubertafon sera de ces élus, qui entendent à ce sujet « s’entretenir avec les hautes autorités de l’Arménie ». Le député de la 3e circonscription de la Dordogne appartient au groupe France-Arménie, dont il est un des vices-présidents.
En se rendant en Arménie en 2018 et en 2019, fait-il savoir dans son communiqué, le député du Nontronnais avait pu « mesurer les réels potentiels économiques et agricoles » de l’Arménie et du Haut-Karabakh. Il avait été aussi frappé par « la richesse culturelle » de l’Arménie. Les « freins » opposés aux deux républiques – d’Arménie et d’Artsakh- lui ont semblé patents, et il a constaté qu’ils étaient surtout liés à « la situation géopolitique » et « au conflit avec l’Azerbaïdjan ».
« Il est impératif que le conflit du Haut-Karabakh cesse : les civils sont ses premières victimes »
Le député périgourdin ajoute que, si « la révolution de Velours en 2018 » a ouvert la voie à « un important processus de développement », qui, de plus, « montre déjà des signes de succès ». Reste que la durabilité de cette tendance encourageante nécessite un préalable : la cessation du conflit du Haut-Karabakh. Pour les personnes civiles, qui sont ses « premières victimes », c’est tout bonnement « un impératif ». Qui leur permettra d’envisager un « avenir durable ».
LIRE AUSSI : Jean-Pierre Cubertafon : « Je ne rejoue pas les sénatoriales. Je dis seulement qu’en Dordogne, on est presque en Corse »
Le député Jean-Pierre Cubertafon conclut son communiqué en indiquant que « dans le conflit en cours, la France doit faire entendre sa voix ». La voix du « droit international » et la voix qui prône « la résolution pacifique des conflits », en négociant.
Jean-Pierre Cubertafon s’envole vers l’Arménie avec ces intentions-là, ce sont les « armes » qu’il a choisies.