
À Périgueux, avec son équipe de campagne, le candidat aux municipales Laurent Rouquié a entamé la distribution en porte à porte du programme de la liste Mon parti, c’est Périgueux ! qu’il emmène. Presque 20 pages de propositions, exposées clairement et dans le détail, avec le trombinoscope des 37 personnes prêtes à les mettre en application.
L’équipe de campagne du candidat aux municipales à Périgueux Laurent Rouquié a commencé la distribution du programme de la liste Mon parti c’est Périgueux ! qu’il emmène. Le top départ de la distribution de cette vingtaine de pages de propositions, qui s’effectue en porte à porte, a donc été donné le jour de la saint-Valentin, date dédiée aux preuves d’amour. Au plan symbolique, le hasard du calendrier sert un candidat qui revendique son attachement à la capitale du Périgord.
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« Proximité, co-construction, ambition », c’est le souffle composite qui anime le programme du candidat Laurent Rouquié. Une feuille de route fondée sur « le triptyque social-économie-écologie », que la tête de la liste Mon parti c’est Périgueux ! déplie en propositions concrètes, dont il souligne conjointement le caractère novateur et la prise avec le réel. « Faire preuve d’ambition pour Périgueux, ce n’est bien sûr pas exclure les questions de voirie, de propreté… ». Le quotidien, Laurent Rouquié l’avait même disséqué, en 72 questions, rangées sous 10 thèmes, dès octobre dernier. Les habitants étaient appelés à donner leur avis, à faire des propositions. Ils ont été « des centaines » à participer à cette « grande consultation citoyenne ».
« Il faut ouvrir les portes et les fenêtres de la mairie »
« Il faut ouvrir les portes et les fenêtres de la mairie. Pour mémoire, Michel Moyrand, puis Antoine Audi ont fini leur mandat seuls dans leur bureau, à décider… seuls ». Ainsi, dans le programme de la liste Mon parti c’est Périgueux ! de nouveaux offices municipaux -pour les loisirs et animations, pour la culture, pour les sports- institutionnalisent la participation de leurs acteurs, les habitants ont leurs instances représentatives, les commerçants sont encouragés à constituer une association indépendante et représentative. La méthode défendue par le candidat Rouquié acte la transparence et sert dans le même temps de grands projets, comme le forum culturel, l’éco-quartier de la Source du Toulon, le pôle santé…(la liste est plus longue) et le fameux quartier Montaigne.
Un projet vivant pour le quartier Montaigne
« L’objectif, c’est l’attractivité ». Sur la question du quartier Montaigne qui s’éternise au point de passer pour LA patate chaude, Laurent Rouquié a un projet alternatif. « Nous prévoyons, au-dessus du parking actuel, que nous conserverons bien entendu, de créer une dalle agrémentée d’un jardin… mais pas sur la totalité de la surface ». Le programme du candidat prévoit en effet d’y adjoindre, en bout de parking en somme (côté banque et toilettes publiques) un bâtiment dédié à un espace ludique et récréatif. « Moi-même, gamin, je me disais que Périgueux était une ville de Vieux, qu’il n’y avait rien pour les Jeunes… ». Voilà pourquoi, dans son programme, trampolines, lasers-game… sont envisagés. Une conciergerie municipale a aussi sa place. Pour retirer les achats que les familles ont commandés, via un site web et/ou une application mobile dédiés ; pour stocker au frais les produits de son marché et s’attarder librement en centre-ville… mais aussi pour retrouver une annexe de la mairie (tenue par des agents volontaires) pour, par exemple, faire faire son passeport quand on vit éloigné de Périgueux.
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Une liste représentative des Périgourdins
« Notre liste ressemble aux habitants de Périgueux. Tous, nous habitons Périgueux ». Petit tacle sur le thème de l’ancrage pour de vrai, que Laurent Rouquié s’autorise à l’adresse de ceux qui lui reprochent d’avoir constitué une « liste de commerçants ». Sachant qu’il est fier, lui, d’en avoir intégré quand la profession n’est pas réputée pour s’engager dans la vie publique. Avant de faire observer qu’il a réuni 37 personnes… « et pas 35 » : les deux suppléants, le candidat Rouquié les a aussi prévus. Par ailleurs, les délégations sont distribuées. Un choix réalisé « en fonction des compétences de chacun ». Exit au passage l’idée qu’on se verrait confier une mission parce qu’on est un chouchou.
« Je suis la cible de beaucoup d’attaques. Je considère que c’est bon signe »
« Je me battrai pour que la préfecture nous étiquète divers… et pas divers droite ou divers gauche. Toute cette campagne, on m’a mis dans une catégorie divers droite… ». Laurent Rouquié s’étonne qu’on refuse de reprendre le fait -auquel il tient- qu’il mène une liste « totalement affranchie de toute influence partisane ». De la même manière -peu amène- on s’interroge sur le fait qu’il tienne à présenter son parcours. « J’aimerais que tout le monde entre dans le détail de son CV… Parler de moi, ce n’est pas du tout mon truc. Mais quand on présente sa candidature, c’est un passage obligé : les électeurs doivent vous connaître. Ensuite, je démontre que mon cheminement s’est fait à Périgueux. Enfin, j’ai anticipé les volontés de me mettre des casseroles ». Alors, son récit personnel, Laurent Rouquié s’est chargé de le dévoiler avant qu’on ne l’écrive pour lui. Reste que, à l’entendre, toutes ces affaires sont loin de résumer l’ambiance de la campagne. Sauf qu’il n’y trouve pas matière à tourment. « Je suis la cible de beaucoup d’attaques. Je considère que c’est bon signe ». Et les sondages qui le relèguent ou bien à 6% (sondeur IPSOS-SOPRA) ou bien à… 4% (sondeur BVA) ? « Les sondages ? Ça peut influencer les électeurs… mais, vu ce que j’entends… Pour moi, ces résultats sont nuls et non avenus ».