
Dès lundi 18 novembre 2019 au soir, le Département de la Dordogne a fait savoir qu’il « envisageait de faire appel » du jugement rendu par le tribunal administratif de Bordeaux (TA), qui avait, plus tôt dans la journée, condamné sous astreinte la collectivité à réaliser le revêtement définitif de la route qui traverse Beynac. Reste qu’en tout état de cause, son appel ne serait pas suspensif.
Nouveau revers ou pas dans le paysage judiciaire du contournement de Beynac lundi 18 novembre 2019, avec la décision du tribunal administratif de Bordeaux, qui a condamné la collectivité à finir de goudronner la route départementale qui traverse la commune de Beynac-et-Cazenac, le Département a fait savoir le soir même qu’il « envisageait de faire appel ».
Autrement dit, le Département entend bien continuer de refuser de finir de réaliser le revêtement de cette route qui traverse Beynac.
La collectivité a en effet pointé que, dans ses attendus, le tribunal avait fixé une date butoir de réalisation de ces travaux (NDLR le 1er mars 2020) -pour rappel, en cas de non-exécution, il en coûterait chaque jour 100 € au Département. Or, ce n’est pas, aux yeux de la collectivité, « souligner une urgence en matière de sécurité ».
Par ailleurs, le Département a conjointement fait savoir que « ce revêtement aurait été réalisé depuis longtemps si le maire de Beynac-et-Cazenac (NDLR Alain Passerieux) ne s’y était pas lui-même opposé ».
« Attaché au respect de la réglementation, le Département maintient que la mise aux normes de la traversée du bourg de Beynac pour les personnes à mobilité réduite l’empruntant en tant que piétons n’est pas conforme aux textes en vigueur. La sécurité des personnes sur cette route départementale, qu’il s’agisse des automobilistes, des passagers des bus, des cyclistes ou bien des piétons, demeure aujourd’hui un réel sujet d’inquiétude pour la collectivité départementale ».
En tout état de cause, si, dépassant le stade de l’intention, il faisait en effet appel, le Département resterait soumis au jugement rendu lundi car ce recours ne serait pas suspensif.